Faire le point.
S’arrêter pour mieux avancer.
Prendre le temps de la réflexion.
Une pratique indispensable pour toute entité qui veut progresser ! C’est ce que j’ai fait à l’occasion d’un webinaire organisé par le Chartered Institute of Linguists, sur le thème de la méthode kaizen. Vous avez sûrement déjà entendu parler de cette démarche d’inspiration japonaise qui vise à améliorer l’efficacité d’une structure, en continu et en impliquant tous les acteurs. Particulièrement indiquée dans une visée collaborative et dans l’industrie, je l’ai donc adaptée à une activité individuelle de services.
Quel que soit le contexte, le dispositif reste le même dans les grandes lignes. Un état des lieux approfondi, à l’aide d’une analyse FFPM et du modèle PESTEL, et en tenant compte des retours de mes clients, m’a permis de faire ressortir un certain nombre d’axes d’amélioration. Quatre étapes s’enchaînent ensuite de manière cyclique : planification de solutions, action, vérification de l’efficacité des mesures prises, réorientation (Plan, Do, Check, Act).
Plusieurs pistes d’amélioration, multipliées par plusieurs solutions possibles : bien sûr, le risque est de se laisser engloutir ou s’éparpiller. La méthode kaizen recommande d’ailleurs de limiter le nombre d’actions en cours : j’en ai isolé trois, sur lesquelles je travaille actuellement (contrôle des échéances, compétences linguistiques et développement commercial). Je pourrai ensuite en adopter d’autres, de façon à balayer tous les domaines de mon activité.
Il est encore trop tôt pour identifier les fruits de cet exercice, il leur faudra du temps pour mûrir : le kaizen, à l’opposé d’une réforme brutale, est une stratégie des petits pas !